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La Martre et la route des phares

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L'origine de La Martre se justifie par un animal qui avait laissé son nom à la rivière et par une Sainte Marthe*. La similitude des noms expliquerait, dit-on, le choix de ce toponyme. Notre but était d'y visiter le phare érigé en 1906, doté d'une structure de bois unique et toujours opérationnel. Pour s'y rendre, il faut emprunter le chemin qui mène à la montagne Pince-Farine au sud du village.

La rotation du module d'éclairage du phare est encore assurée par le système d'horlogerie d'origine. Un bâtiment adjacent renferme l'exposition permanente du centre d'interprétation des phares et des balises qui permet de prendre connaissance du génie des années 1700 à aujourd'hui en ce qui concerne le développement des lanternes de phare, de l'évolution de ceux-ci et de l'importance de ces instruments pour les navigateurs. Attentive, j'écoutai les explications sur les aiguilles et les rotations d' Yves Foucault. Rapidement, j'ai compris que ce métier n'aurait pas été pour moi et que le système des lumières m'aurait posé plus d'un point d'interrogation. C'est une responsabilité qui, à mon avis, requiert une attention et une logistique de tous les instants.

 

La Martre et la route des phares 1

Ce phare est rouge de bas en haut et le seul à avoir gardé sa lanterne qui flotte sur un bain de mercure. J'ai réussi sans effort, sous l'oeil vigilant de M. Foucreault, à faire tourner le globe de 2,5 tonnes.

La Martre et la route des phares 1
 
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Photos : Guy Schiele

 
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