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L'Anse-à-Beaufils

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1ière partie au départ de la Baie-des-Chaleurs > L'Anse-à-Beaufils

Un peu d'histoire
L'origine de ce toponyme viendrait d'un jeune noble français nommé Bonfils, qui serait demeuré ici aux premiers temps de la colonie. Selon certains écrits, il ressemblait beaucoup au roi de France et attirait une grande attention en raison du mystère entourant sa naissance. Serait-ce le frère jumeau de Louis XIV?

Entrez sans frapper
Aujourd'hui l'Anse-à-Beaufils possède un joli havre de pêche. Un peu au nord de ce dernier, vous remarquerez la présence d'un bâtiment historique: le magasin Robin Jones and Withman Limited, un magasin général historique et authentique datant de 1928 dont le style jersiais révèle bien son appartenance première à la compagnie Robin. Présentant de superbes boiseries d'époque, en chêne, l'intérieur dévoile la vie d'autrefois à travers une multitude d'objets, outils et marchadises.

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A la vue de Rémi Cloutier, coordinateur et de son fidèle commis, tous deux vêtus d'habits de l'époque, j'eus l'impression que les pages de mon agenda s'étaient éparpillées tant la présence des premiers propriétaires, tous deux originaires des îles Jersey était palpable. Je me pris à leur jeu et m'approchai du comptoir, hésitant à faire mes achats. Etais-je venue pour acheter du fil, de la dentelle, des bottines ou un chapeau neuf? Je glissai ma main sur le bord du comptoir patiné par le temps. Je choisi des bonbons et me dirigeai ensuite vers l'entrepôt où sont " stockées " les marchandises. Aurriez-vous besoin d'une calèche, d'un traîneau ou d'un équipement pour la ferme? J'achèterais bien aujourd'hui un guipon, ce gros pinceau fait de morceaux d'étoffe fixés à l'extrémité d'un long manche. Je m'attardai ensuite pour toucher le cuir des selles anglaises et terminai ma visite en jetant un coup d'oeil au salon de barbier de feu Gaston. La patronne me tendit deux petits pots de confiture tirés tout droit du jardin de ma grand-mère: une gelée de sureaux et une gelée de pimbina, enveloppés séparément dans un papier brun retenu par une ficelle. L'authentique se retrouve dans les moindres détails. Mes achats terminés, on m'ouvrit la porte comme on le faisait autrefois, non sans me dire: A la prochaine. Et d'ajouter : "le t'tit a-t-il encore le mal des poumons"? Comme pour le rassurer je lui criai: "Y va pas pire pantoute".

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Photo : Guy Schiele

 
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