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Arequipa

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Dans un site remarquable, au pied d'un gigantesque volcan éteint, le Misti, se situe la noble cité d'Arequipa 2,335 mètres au-dessus du niveau de la mer. Une grande partie de la ville est construite en pierre de lave blanche, ce qui lui donne un charme fou et lui vaut le surnom de ville blanche.

Arequipa se trouve nichée aux pieds de trois belles montagnes qui sont, en fait, trois volcans éteints: le Chachani, le Pichu-Pichu et le Misti, majestueux, tutélaire de la "Ville blanche". Ce dernier, avec son altitude de 5 845 mètres est l'âme d'Arequipa et la source d'inspiration de plusieurs poètes. Cette ville fût fondée par l'Inca Mayta Kapac , envoûté par la beauté des lieux. Les membres de sa suite le prièrent d'habiter cette vallée.
- Ari-que pay! dit-il. Demeurez ici.

Il faisait presque nuit lorsque nous arrivâmes à l'hôtel, mais le ciel avait conservé son bleu légendaire et la noirceur tardait à venir, complice, afin de me donner le temps d'admirer cette ville construite en pierre de lave blanche qui lui donnait un charme fou. L'air était sec et la température idéale.
- 25 °C Jacline, il fait 25 °! Vous ne devriez pas frissonner ...me dit l'archéologue

Ah ces hommes? Comment lui expliquer qu'en contemplant ce bleu du ciel si beau, j'étais en train d'en détacher des morceaux pour m'en faire une robe de bal ...

Je dormis à peine, comptant les heures car le programme du lendemain était emballant. Le soleil, dans cette ville au printemps éternel, brillait déjà. Le paysage aréquipénien nous faisait la promesse d'une journée splendide. J'étais saisie par ce charme particulier. Je portais un T-shirt non repassé, un jeans propre mais qui avait maintenant du vécu et les lacets de mes bottines n'étaient pas de la même couleur. Devant le miroir j'ajustai ma casquette sur mes cheveux tressés, enfilai mon sac à dos sur mes épaules et chantai tout bas une chanson que mon père me chantait. Comment ne pas être heureuse par un tel matin!

Arequipa 1

Nous traversâmes le pont Grau, puis le pont Bolognesi, deux magnifiques ponts qui valent la peine qu'on s'y attarde, la rivière Chili divisant ainsi la ville en deux parties inégales. Nous marchions silencieux, conquis, vers le monastère de Santa Catalina.

La ville d'Arequipa se trouve aux pieds de trois belles montagnes, qui sont des volcans éteints: le Chachani, le Pichu Pichu et le Misti, majestueux volcan avec son altitude respectable de 5,845 mètres - c'est l'âme de cette ville et la source d'inspiration de ses artistes et de ses poètes.

C'est la ville au printemps éternel, au climat sain et délicieux et le soleil qui y brille la majeure partie de l'année, donne, au paysage aréquipénien, un charme particulier.

Son relief est creusé par la rivière Chili qui divise la ville en deux parties inégales, reliées par de magnifiques ponts, tels que le pont Grau, le pont Bolognesi, le pont de Fer, etc.

Arequipa fut fondée par l'loca Mayta Kapac qui, envoûté par la beauté de l'endroit, répondit aux membres de sa suite, qui lui demandaient la permission d'habiter cette vallée, "Ari quepay" (oui, demeurez ici).
La fondation espagnole eut lieu le 15 août 1,540 par le capitaine Manuel Garcia de Carbajal, sur l'ordre de Francisco Pizarro. Plus tard, le roi d'Espagne, Charles-Quint, I'éleva au rang de ville et lui donna un blason.
Pendant la période de la colonie, la ville se caractérisa par sa profonde fidélité à la couronne espagnole, mais quand vint la République, même s'il y eut quelques résistances, elle fit sienne les nouvelles idées et se transforma en ville de pointe.

Les fils d'Arequipa ont été ceux qui ont le plus apporté à la grandeur de ce pays dans n'importe quel domaine et sont l'orgueil de la nation péruvienne.

Parmi les beautés touristiques de la ville, il y a l'église de la Merced qui date de 1607, la Cathédrale, terminée de construire en 1656, I'église de Saint Dominique et l'église de la Compagnie de Jésus qui est la plus belle construction du XVlle siècle.

Parmi les grandes demeures coloniales, on remarque la Casa del Moral, la Casa de la Moneda (la maison de la monnaie), la Casa Goyoneche et la Casa Rickets. Mais la première attraction touristique d'Aréquipa reste le Monastère de Sainte Catherine (Santa-Catalina).

Ce magnifique monastère fut fondé en 1580 et jusqu'en 1970, il demeura isolé du monde extérieur. Il occupe un terrain de plus de 20 0 OO mètres carrés, entouré de hauts murs larges, et forme une véritable citadelle avec ses maisons, sa chapelle, ses rues et une petite place qui tous, ont gardé leur caractère ancien. A un moment, il fut habité par presque deux cent religieuses cloîtrées et c'était le monastère le plus prestigieux du pays.

Aréquipa, avec une population de presque 300,000 habitants, est la seconde ville du pays et un grand centre commercial et industriel. Dans le futur, les irrigations de la Pampa de Majes et de la Pampa de la Joya en feront le premier centre agricole du Pérou.

Monastère de Santa Catalina
Arequipa 1

Véritable citadelle, ceinturée par de hautes murailles, je me crus transportée en Andalousie! Une architecture colorée d'ocre rouge où se mêlaient des tons d'ocre jaune, des bleus doux et profonds me rappelèrent certaines régions d'Espagne. Sur plus de 20 000 m2, ceinturée par de hautes murailles, c'est une véritable petite ville des XVle et XVlle siècles, avec son église, ses quartiers, ses rues. Un guide vint à notre rencontre et son regard me fit comprendre son grand savoir et son désir de nous être agréable. Aussi je lui posai un tas de questions et j'appris que le monastère avait été fondé en 1 560 et, jusqu'en 1 970 il demeura isolé du monde extérieur. À un moment donné il fut habité par 200 religieuses cloîtrées et était reconnu comme le monastère le plus prestigieux du pays.

Je déposai, à la sortie, comme le veut la coutume, un petit morceau de papier sur lequel j'avais écrit quelques demandes. Le soleil passant à travers le vitrail éclaira la Vierge et m'en donna la réponse. Le guide avait eu la patience de m'attendre et respecta mon silence. Nous nous arrêtâmes afin de goûter une tisane à la saveur d'autrefois. Une musique venant du cloître arriva jusqu'à nous, m'enveloppant de son mystère. On ne part jamais d'Arequipa sans lui dire au revoir.

 
 
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