On sait peu de choses sur les populations anciennes mais, d'après une légende, ces peuples auraient été refoulés par d'autres venus du Nord, chassés eux-mêmes vers le Sud sous la poussée des agriculteurs sahariens quittant leurs terres en voie de désertification.

Au XIIe siècle, le courant se stabilise à la lisière de la forêt dans le worodougou à cause de la richesse de ces régions en or et en kola.

Au début du XIVe siècle, le Nord et le Nord-Estde la Côte d'voire sont dotés de centres commerciaux importants dirigés par des Tiami (conseils) placés sous l'autorité d'un "Déoula-Mansa", riche marchand spécialisé dans le commerce à longue distance.

Au XVIIe siècle, des missionnaires français s'établissent au Sud-Est du pays. À cette époque, la traite se pratique d'une façon intensive et des comptoirs sont créés en Côte d'Ivoire, surtout aux points forts de Jacquevillé, Grand Lahou et Sassandra.

Au début du XVIIIe siècle, on crée les "cafos", les provinces assurant la sécurité sur les routes. Avec Sekou Watara, le chef, la Côte d'Ivoire connaît une des pages brillantes de son histoire aussi bien sur le plan économique que sur le plan culturel car les conquêtes mandingues n'ont pas fait disparaître les populations plus anciennes dont l'art est l'un des plus riches d'Afrique.

Le XIXe siècle marque, au Sud, la perte de la souveraineté des États de la Côte et, au Nord, la ruine des grands centres commerciaux.

Au début du XXe siècle, toutes les résistances sont brisées et la Côte d'Ivoire connaît alors le sort de la plupart des États colonisés.

Le 7 août 1960 marque l'Indépendance de la Côte d'Ivoire avec Felix Houphouët-Boigny comme président