Ouvrir une session English
 
Le mal des transports

Conseils de Jacline > Comment prévenir le mal des transports

Le mal des transports survient lorsque nos repères sensoriels nous lâchent brusquement . Cela se produit sur une route accidentée, un trajet en avion dans une zone de turbulence, en bateau lorsque la mer est trop forte. Cela peut se produire aussi lorsque notre champ visuel est constamment en mouvement alors que notre corps est stable.

Quels sont les symptômes du mal des transports?
Les nausées et les vomissements sont les symptômes les plus connus. Ils sont habituellement précédés d'un sentiment d'inconfort général se décrivant par la pâleur de la peau, surtout autour de la bouche, et des sueurs froides. D'autres personnes bâilleront, souffriront d'un mal de tête frontal, de somnolence, ou auront une hypersalivation ou une respiration rapide.

Quelles sont les causes du mal des transports ?
De façon classique, le mal des transports survient lorsque votre corps ressent des mouvements que vos yeux n'ont pas détectés. C'est le cas par exemple en auto. Cependant, la situation inverse peut aussi se produire, c'est-à-dire que vos yeux appréhendent des mouvements que votre corps ne sent pas. Le cinéma IMAX ou les simulateurs de vol sont des exemples de ce phénomène. Vous voyez l'horizon changer rapidement, mais votre corps ne bouge pas du tout.

Le vertige, mal des transports numéro UN
Le vertige se caractérise par un trouble de l'équilibre, qui a souvent une origine bénigne, le mal des transports. Nous avons tous déjà connu cette sensation désagréable d'une perte d'équilibre : la tête tourne, on a le cœur en capilotade et parfois des bourdonnements d'oreille.

Les vertiges ont pour origine notre oreille interne, siège de l'équilibre. Pour être en équilibre, notre cerveau a besoin de trois types de renseignements : la position de notre corps dans l'espace (fournie par exemple par les muscles), la position même de la tête (fournie par la vue) et les informations concernant les mouvements de la tête (fournies par les organes de l'oreille interne). Or dans un moyen de transport, il arrive souvent que l'une de ces informations n'arrive pas correctement. Nous avons alors une sensation de déplacement dans l'espace qui est erronée : c'est le vertige. En résumé, c'est cette accumulation d'informations contradictoires qui arrivent dans le cerveau, qui crée le mal des transports.

Quels sont les facteurs favorisant le mal des transports ?
La majorité des personnes s'habituent au contraste entre ce que les yeux perçoivent et ce que le corps ressent. Le mal des transports est beau-coup moins fréquent après une exposition répétée au même stimulus. Aussi, le mal des transports en auto est un problème généralement rencontré chez les enfants seulement. Ceux qui voyagent pour la première fois en avion sont aussi plus à risque d'avoir le mal des transports que ceux qui voyagent en avion pour la deuxième fois ou même fréquemment.

L'incidence du mal des transports varie selon l'importance du stimulus et la susceptibilité du sujet : elle peut être bien inférieure à 1 % dans un gros avion et atteindre près de 100 % sur une mer démontée, en situation d'urgence. Le bateau est le moyen de transport le plus susceptible d'occasionner le mal des transports, suivi de l'avion, de la voiture et du train.

Il est possible de diminuer ou de prévenir les symptômes liés au mal des transports :

En auto

Portez votre regard sur une partie stable du panorama. Évitez de fixer un objet en mouvement. Regardez par la fenêtre et fixez l'horizon. Si c'est un jeune enfant, utilisez un siège d'auto d'appoint pour qu'il puisse voir facilement par la fenêtre. Si possible, asseyez-vous sur le siège avant.

Jouez à des jeux d'observation en regardant à l'extérieur.

Ne lisez surtout pas, ne feuilletez même pas un magazine.

Réduisez l'importance du mouvement. Demandez au conducteur de prendre les virages doucement. Évitez autant que possible les accélérations et décélérations et autres mouvements brusques du véhicule. Prenez ce qu'on appelle, une vitesse de croisière. Plus la vitesse est régulière, plus votre système s'ajuste à la route.

Ouvrez les fenêtres pour respirer de l'air frais.

Faites fréquemment des pauses et soyez actif. Il faut sortir de la voiture et marcher un peu.

L'odeur forte des aliments favorise les nausées. Au lieu de manger dans l'auto, faites une pause et sortez. Profitez-en pour vous dégourdir.

En bateau

Ne restez pas confiné dans la cabine. Allez respirer l'air du large sur le pont afin de pouvoir scruter l'horizon.

Choisissez une cabine avec le moins de turbulence possible, soit au milieu du bateau. Prenez aussi un pont assez bas.

Si vous êtes sujet au mal de mer ou si vous le craignez, choisissez le lit qui est dans le sens du bateau (pied en direction de la proue).

En avion

Évitez de choisir un siège situé vers la queue. Prenez de préférence une place au milieu de l'avion où le mouvement est minimal.

Lorsque vous êtes assis, appuyez confortablement votre tête sur l'appui-tête afin de prévenir les mouvements brusques. Si possible, inclinez votre siège, les jambes allongées sur l'appui pieds.

Il est nécessaire de veiller à deux choses : son hydratation et sa circulation sanguine. À 10 000 mètres d'altitude, l'air est très sec, donc notre corps a besoin d'être hydraté en continu. Il est conseillé de boire 1 litre d'eau par 4 heures de vol. Ne pensez pas que l'alcool peut remplacer l'eau. Bien au contraire.

En train

Pour ne pas avoir l'estomac barbouillé, le sens de votre couchette ou de votre siège peu s'avérer très important si vous avez le mal de train. Installez-vous comme dans une voiture, c'est-à-dire face à la locomotive dans la même direction que le train. En sens inverse, en voyant défiler le paysage à l'envers, vous risquez de perturber votre système de perception.

Comment traiter le mal des transports ?

La valeur de certains traitements comme le gingembre, l'acupression, les herbes et l'homéopathie n'est pas encore pleinement démontrée. Ces traitements peuvent être efficaces chez certaines personnes, mais leur efficacité est anecdotique.

Il existe des médicaments pour combattre le mal des transports. Parlez-en à votre pharmacien qui saura mieux que vous choisir le médicament approprié suivant le mode de transport, vos symptômes, votre profil médical, votre âge, etc. Par exemple, plusieurs médicaments peuvent causer la somnolence sauf les agents sympathomimétiques. Si vous partez en auto et que vous prenez le volant… ou simplement conduisez pour vous rendre à l'aéroport, assurez-vous de ne pas combattre le mal par un autre mal.

Petits conseils généraux

S'allonger afin de réduire au maximum les mouvements qui sont à l'origine du malaise (mouvements de tête trop brusques).

Ne partez pas le ventre vide. Le jeûne n'évite pas les troubles, bien au contraire. Par contre, évitez les excès de nourriture et l'alcool au moins deux heures avant le départ. L'odeur forte des aliments, les aliments trop gras favorisent les nausées.

Boire sucré de temps en temps au cours du voyage : boissons gazéifiées blanches, jus de fruits...

Évitez les atmosphères confinées si possible.

Ne pas avoir froid.

 
 
Autres Articles
Recherche
 
Infolettre
Rechercher dans le site
Trouver
 
Inscrivez-vous gratuitement et recevez notre infolettre offcielle
S'inscrire