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Jardins de la Chatonnière

En passant par la Touraine > Jardins de la Chatonnière

Situation géographique
25 km de Tours, de Chinon et de Bourgueil

Château
À quelques pas de Saché, où Balzac écrit « Le lys dans la vallée », La Chatonnière est placée sous le signe du lys et de la rose. Niché dans la verdure, auréolé de jardins suspendus, un petit château Renaissance apparaît, paré de charme et de poésie.

L’histoire de La Chatonnière se perd dans la nuit des temps. A l’origine, il semble qu’autour de deux puits (qui alimentent toujours le château et ses jardins) se soit constitué un village troglodytique. Cinq caves ponctuées de salles, cheminées, hottes et culs de fours s’ouvrent sur la cour intérieure. De l’époque médiévale, datent les quatre tours d’angle et les deux tours d’escaliers. De la Renaissance, nous vient le corps de logis. Vers la fin des Guerres de Religion, Vacher de La Chaise, maître d’hôtel d’Henri IV, transforme la place forte en manoir.

Jardins de la Chatonnière 1

Les jardins
Les jardins à la Française en terrasses, terminés en 1664, furent dessinés par Le Nôtre. Autour d'un bassin rond, deux espaces gazonnés soulignés de chaque côté par des broderies de buis donnent un cadre aux fleurs. Ce jardin magnifiquement structuré, sur une terrasse en contre-bas du Château, est visible de la terrasse supérieure qui offre un admirable point de vue sur le fleuve. Richement fleuri, il est bordé par des orangers dont certains, fait exceptionnel, datent d'avant 1789. Les deux cèdres du Liban, près de la chapelle, ont été offerts par Chateaubriand à la Duchesse de Duras en 1808. Charles Perrault, quant à lui, s'est inspiré d'Ussé pour écrire la merveilleuse histoire de la Belle au bois dormant.

Le Jardin de l’Intelligence, encadré de pergolas couvertes de roses rouges; à flanc de falaise, derrière le château, le Croissant de l’Invraisemblance est tapissé de pavots de Californie. Ses mille rosiers couleur de feu, sont couronnés d’une treille où grimpent des roses d’or. Caché de toutes parts, protégé des vents du nord par un coteau de 1000 rosiers couleur safran, embaumé et secret, le Jardin de l’Abondance découvre ses plantes potagères entre des buis taillés. Le Jardin de l’Exubérance se pare d’un océan de fleurs sauvages répandues sur six hectares. Les vagues rouges et bleues que plient le vent, font vibrer le vallon. Inspiré du Songe de Polyphile, le Jardin des Romances est constitué d’un collier de trente salles de verdure rondes formant autant de dômes chatoyants. Au centre se cache un labyrinthe dont le dessin, à travers la cathédrale de Chartres, provient des Vikings.

 
 
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