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Les Embiez - Une île pour s’évader, une île pour rêver

« Quoi de mieux qu’une île pour rêver ? » Paul Ricard

A Six-Fours, à 4 milles nautiques de Bandol et 15 de Toulon, l’archipel des Embiez encercle la lagune du Brusc.

Géraniums odorants et cistes blancs, immortelles jaunes et griffes de sorcière multicolores… l'île des Embiez ravit les amoureux de la nature. Elle sait contenter les férus de petites criques aux plages secrètes, et ses eaux limpides attirent plongeurs et adeptes du masque et du tuba. Les vignes épousent le relief en grimpant jusqu'aux rochers, les pins sont courbés par le vent soufflant du large et la vue est imprenable sur la presqu'île du Gaou, le grand et le petit Rouveau et, au loin, Bendor, l'autre "île Ricard". Des calanques sauvages, des falaises escarpées, de petits villages aux terrasses ombragées : l'Оle des Embiez est un site privilégié à la beauté préservée.

"île" était une fois...
Tout au long de son histoire, cet archipel a toujours été un refuge de marins et un rêve d’entrepreneur. Deux vocations que Paul Ricard a réconciliées en rachetant l’île en 1958. Le "roi du Pastis" y réalisa un rêve en faзonnant deux îlots déshérités à sa manière : Bendor est l'expression de sa phase de bâtisseur, alors qu'Embiez correspond au temps de sa retraite. Amoureux de la nature et de la mer, il fut respectueux de l'environnement, longtemps avant que cela ne devienne une mode. Seuls restent un fort abandonné et une tour en ruine au sommet de laquelle des générations de vigies ont guetté les pirates… Il fait le voeu de protéger ce paradis naturel et d’en faire une destination pour tous ceux qui aspirent à se ressourcer et à se retrouver, loin des foules et de la pollution du continent. Le "patron" comme on l'appelle encore ici, planta arbres et fleurs, créa un institut d'océanographie et fit renaître un domaine viticole.

Le chemin de Katja
Aujourd'hui marcheurs et cyclistes côtoient des jardiniers et un petit train électrique. Les sentiers longent la côte ou traversent les vignes, des places sont aménagées pour pique-niquer "avec vue", et à la Pointe du Canoubié il fait bon s'allonger à l'ombre de la pinède. L'île à deux visages, se présente comme sauvage avec des falaises abruptes et des rochers pointus vers le sud-ouest, comme douce avec des terrasses fleuries et un port bien abrité vers le nord-est. Pour en faire le tour il faut deux heures, mais l'île mérite une halte prolongée. Vous profiterez alors, une fois le gros des touristes parti, d'un calme délicieux, dérangé par le seul chant d'oiseaux.


Les Embiez, c'est aussi un port, littéralement enclavé dans le nord de l’île, le refuge des marins pour savourer en toute quiétude le temps de l'escale. C'est ici que Paul Ricard permet à Eric Tabarly d’y faire aboutir la construction de son premier hydrofoil, bateau révolutionnaire baptisé «Paul Ricard» avec lequel il décroche le record de vitesse pour la traversée de l’Atlantique.

Informations pratiques
Y aller : En bateau, au départ du port du Brusc (Six-Fours). Toutes les heures (40 minutes en juillet/août), durée 10-12 minutes. Tél : 04 94 10 75 95

S'y déplacer : à pied, en vélo (location sur place), en petit train (jusqu'au 31 octobre)

A ne pas manquer : Institut océanographique Paul Ricard. Une visite commentée des fonds marins avec "l'Aquavision", un bateau avec une coque vitrée pour voir sous la mer.

Où manger: Le Garlaban Restaurant & Lounge Bar
La navigation présente des charmes incontestables. En revanche, le confort de la vie à bord, souvent rudimentaire, présente rapidement ses limites surtout, lorsqu'à l'heure des repas, l'austérité s'installe dans l'assiette… En marin avisé, Paul Ricard décide donc, dès les premiers aménagements de l'île des Embiez, d'y ériger le Yacht Club, une table réservée aux plaisanciers du port insulaire. 40 ans plus tard, le restaurant garde le cap. Les lieux totalement rénovés en 2003 présentent désormais un décor nautique et raffiné. Le bar en particulier ne passe pas inaperзu : très surprenante coque, éblouissante réplique du célèbre voilier construit par l'industriel, le Garlaban. Un nom qui devient naturellement sa nouvelle enseigne lorsque tout récemment, soucieux d'y accueillir une clientèle plus large, on décide de le rebaptiser. Le cadre est à la hauteur de la cuisine gastronomique proposée par le chef, Cédric d’Ambrosio, un ancien de chez Ducasse, récemment distingué disciple d’Escoffier. Après avoir sévi notamment aux Fermes de Marie à Megève, à la Réserve de Beaulieu à Beaulieu sur Mer, puis au Louis XV à Monaco, il nous propose une cuisine savoureuse. Sa carte à base de mets fins où ris de veau, filets rossini et turbot côtoient foies gras, couteaux et autres truffes joue la carte du frais, du simple alliés à des recettes et sauces recherchées et toujours raffinées. Les aliments et produits y sont les stars, mis en lumière par une préparation volontairement épurée pour faire ressortir goûts naturels et autres arômes d’avril à octobre. Nouveauté 2007, le chef y reзoit en cuisine les chefs étoilés de la région un samedi sur deux dans le cadre des «Dîners à 4 mains». Alors soyez branché! Réservez votre nuit blanche au Garlaban et dégustez un Ricard avec un vrai tapas. Tél. : 04 94 32 11 56. garlaban@les-embiez.com.

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