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5e ville de France, capitale des Alpes Maritimes, Nice séduit. Largement ouverte sur une mer toujours bleue avec ses 7 500 m de plage protégée du vent du nord par les proches reliefs, avec ses 2 640 heures d'ensoleillement, Nice attire.

Reine de la Côte d'Azur, Nice la belle, vivante et colorée, se déploie derrière la courbe majestueuse de la Baie des Anges, cernée par un éventail de collines. Pour bien s'impreigner de cette douceur de vivre niзoise, il faut de promener sur la Promenade des Anglais qui s'étire sans fin le long de la Méditerranée, le rendez-vous mondain des princes, des aristocrates et des élégants de la Belle Epoque; symbole de la ville, elle est aujourd'hui l'image de Nice dans le monde entier.

Sur cette large avenue bordée de villas, d'hôtels particuliers et de palaces prestigieux - dont le légendaire Négresco - affluent des touristes venus de tous les points du globe.

400 000 ans d'histoire
Le long et glorieux passé de Nice, tour à tour grecque, romaine, italienne et française se lit à travers ses différents quartiers. L'enclave orientale qui abrite le port, ancien Port Lympia, est le berceau de la cité; le territoire fut conquis par les Phocéens venus de Marseille au 5e siècle avant notre ère; ils lui donnèrent le nom de Nikaïa, c'est-à-dire victoire - un comptoir marchand établi au pied de la colline du Château et Cemenelum, chef-lieu du gouvernement militaire occupant une position stratégique pour surveiller le passage des Alpes entre l'Italie et l'Espagne. Ainsi naquit l'une des plus anciennes cités de la Côte d'Azur. Après eux les Romains installèrent leur capitale sur la colline de Cimiez; avec ses thermes et son amphithéâtre, le site archéologique témoigne de cette occupation dans un quartier résidentiel où s'étagent les luxueuses résidences des "hivernants" fortunés de la bonne société européenne.

Rattachée à la Provence, visitée par les Sarrasins, les Carolingiens et les Turcs, Nice passa sous la domination des ducs de Savoie en 1388 - devenus princes de Piémont puis rois de Sardaigne - et forge ses traditions avec l'apparition des fêtes, telles que le Carnaval, qui contribueront à sa réputation. Le Traité d'Utrecht en 1713 rend Nice à Victor Amédée, Roi de Sicile et, sous l'influence italienne, la ville grandit. Le premier plan d'urbanisation, le "Consiglio d'Ornato", est mis en place en 1824, sous le Roi de Sardaigne avant d'être réunie à la France en 1860. A l'extrémité est de la Promenade des Anglais, la colline du Château qui portait l'ancienne citadelle défendant la cité, rappelle l'histoire tourmentée de la région. De l'estuaire du Var au Mont Boron qui la sépare de la rade de Villefranche, Nice regorge de splendeurs. L'empreinte italienne est présente dans le Vieux-Nice, quartier pittoresque et animé qui cache, à travers un dédale de ruelles et d'escaliers, des joyaux d'architecture baroque qu'évoquent quantité d'églises et de palais; au cœur de la cité, les belles places à arcades portent le nom des enfants du pays : Masséna et Garibaldi.

Il faut visiter le port dans un décor de maisons rouges à l'architecture génoise baignées d'odeurs d'iode où se mêlent celles des oeillets, des roses et des mimosas.Il faut déambuler dans la vieille ville, se perdre dans ses ruelles et respirer le marché aux fruits et légumes du Cours Saleya.

Rivière à demi-couverte, le Paillon se jette ici dans la mer, séparant Nice du nord au sud; sur sa rive droite, s'étend la ville moderne envahie par les immeubles "rococo" des années folles. Les coupoles à bulbes de la cathédrale orthodoxe rappellent qu'après avoir séduit les Anglais, Nice devint villégiature d'une importante colonie russe.