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Le Liban

Fabuleux patrimoine du Liban, ports Phéniciens de la Méditerranée, plaine de la Bekaa et Baalbeck, régions montagneuses du Chouf et fief maronite de la vallée de Qadisha, nous vous proposons de visiter le pays, moitié mer, moitié capitale, en prenant pour point de départ Jounieh pour la visite du nord, et Beyrouth, base de départ pour le centre et le sud.

Jour 1 - Beyrouth
Beyrouth, ville de plus d'un million d'habitants, est située sur un grand promontoire qui s'avance dans la mer bleue, dominé à l'arrière par des montagnes spectaculaires.

Ville au passé vénérable, Beyrouth était, il y a 5000 ans, une ville prospère sur la côte cananéophénicienne.
" LA VILLE QUI REFUSE DE DISPARAITRE "

Ayant survécu à une décennie et demie de conflits, Beyrouth a conquis le droit au titre de " La ville qui refuse de disparaître ". Découvrez la capitale en pleine reconstruction : la place des Martyrs, la grotte aux Pigeons, l'université américaine, le musée national riche des plus belles collections au monde d'art phénicien.

Jour 2 - Byblos -Jeita - Jounieh
Court trajet vers le port antique de Byblos où se trouvent les ruines successives d'une des plus anciennes cités du Liban, habitée dès le néolithique et étroitement liée à la légende et à l'histoire du bassin méditerranéen pendant plusieurs millénaires. Visite du château des Croisés, l'église St Jean Baptiste, le port et le site antique qui surplombe la baie et où subsistent les vestiges de toutes les époques depuis l'ère néolithique.

Puis on prend la route en direction des grottes de Jeïta, situées à 20 kilomètres au Nord de Beyrouth, dans la vallée verdoyante de Nahr el-Kalb. Elles sont constituées de deux étages. La visite de la galerie inférieure se fait en canot dans un dédale de stalactites et de stalagmites et de draperies façonnées dans la calcite, dont les formes et les colorations diverses, suggèrent des oeuvres sculpturales ou architecturales baptisées par l'imagination des explorateurs aux noms aussi fantaisistes qu'évocateurs. Cette visite ne couvre que près de 600 mètres sur un parcours total de 6910 mètres actuellement reconnus par les spéléologues libanais.

Jour 3 - Jounieh - Tripoli - Les Cèdres
Journée de découverte du nord du pays. Tripoli ( Trablos ), capitale du Liban-Nord et seconde ville du Liban, est située non loin de la frontière syrienne, à 85 km au nord de Beyrouth. C'est une ville d'une hospitalité légendaire où le présent s'accommode de l'histoire et où l'activité économique trépidante se double d'un style de vie décontracté. Selon la légende, c'est ici que furent découverts l'alphabet et la pourpre, fut la grande cité phénicienne maîtresse des mers, fondatrice de comptoirs prospères comme Cadix et surtout Carthage.

Tripoli recèle d'innombrables vestiges parmi lesquels une quarantaine de monuments, datant pour la plupart du 14ème siècle, ont été inscrits à l'inventaire des monuments historiques. On y dénombre une douzaine de mosquées mamlukes et ottomanes, autant de madrassas ou écoles coraniques et un certain nombre de khans ou caravansérails et de hammams ou bains publics qui perpétuent la disposition des thermes romains et byzantins. Quant aux souks, ils constituent avec les khans un espace où tailleurs, bijoutiers, parfumeurs, tanneurs, fabricants de savon et d'autres corps de métiers, se regroupent dans un environnement qui n'a presque pas changé depuis le Moyen Age.

Puis on emprunte une belle route montagneuse vers la vallée sainte de Qadisha, berceau de la religion maronite où s'installèrent les premiers ermites. Parcourir La Qadîsha, l'une des vallées les plus profondes du Liban, c'est aller à la découverte d'une nature unique, un monde à part. Au fond de cette vallée sauvage et verdoyante coule Nabr Qadîsha qui prend sa source dans une grotte aux pieds des Cèdres du Liban, surmontés par le " toit " du pays, Qornet es-Saouda. Truffée de grottes et d'abris sous roche habités depuis le IIIème millénaire jusqu'à l'époque romaine, cette vallée est parsemée de chapelles, d'ermitages et de monastères rupestres.

De l'immense forêt de cèdres qui recouvrait jadis le Liban, il ne subsiste que quelques massifs isolés. Mais ces arbres majestueux qui poussent à une haute altitude, entre 1500 et 2000 mètres, souvent dans les endroits rocailleux d'accès difficile, continuent d'exciter les imaginations. De tous ces massifs, le plus célèbre est celui de Bcharré, communément appelé Arz ar Rabb ou " Cèdres du Seigneur".

Ses arbres sont les plus vieux parmi tous les cèdres du Liban et permettent de se faire une idée de la stature et de la magnificence de cet arbre qui a fait la réputation du Liban dans l'Antiquité. 375 d'entre eux sont plusieurs fois centenaires, dont quatre, atteignent 35 mètres de haut et 12 à 14 mètres de diamètre. Leurs troncs sont droits et leurs puissantes branches s'étendent perpendiculairement au tronc, comme d'énormes éventails

Bcharré, qui surplombe la Qadîsha, est surtout connu pour avoir vu naître Gîbran Khalil Gibran, auteur du Prophète. L'une des dernières volontés de Gibran était d'y passer ses derniers jours et d'être enterrés dans le petit couvent de Mâr Sarkis, à l'entrée de Bcharré: il n'y fut qu'enterré. Le couvent abrite aujourd'hui le " Muzée Gibran " où sont conservés les toiles et les dessins de ce grand peintre écrivain.

Jour 4 - Jounieh - Eddine - Beyrouth
Sur l'autoroute du Sud, vers la région du Chouf , à 17 Kilomètres de Beyrouth et à moins de 3 kilomètres au delà du bourg de Damour, la route grimpe rapidement les 26 kilomètres qui longent le cours du fleuve Damour pour atteindre Beit ed-Dine, à quelques 850 mètres d'altitude. Continuez et traversez le bourg de Deir el-Qamar, pour atteindre le couvent de la Lune, situé à cinq kilomètres de Beit ed-Dine. C'est de cet endroit que l'on peut s'offrir la vue la plus spectaculaire du Palais et de ses environs. Ce complexe palatial, construit par l'émir Béchir II Chéhab qui a gouverné le Mont-Liban durant près d'un demi siècle, constitue l'exemple type de l'architecture libanaise du 19ème siècle. Sa construction s'est étendue sur plus de trente ans.

Jour 5 - Beyrouth - Sidon - Tyr - Cana El Jalil
Sidon - Saïda, à 48 km au sud de Beyrouth, est l'un des sites les plus prestigieux de la côte libanaise. Son histoire ancienne demeure pourtant enveloppée de mystère, non seulement par manque de fouilles archéologiques systématiques mais encore parce que son patrimoine a été en partie pillé et dispersé par les chercheurs de trésors et les amateurs d'objets d'art. Aussi, le visiteur d'aujourd'hui se doit-il de faire un effort d'imagination pour tenter de retrouver par delà les quelques restes subsistants, la gloire de la ville sainte de Phénicie.

Capitale du Liban-sud, Sidon est un centre commercial très actif qui n'a pas totalement perdu l'atmosphère des villes côtières traditionnelles. Dominée par une citadelle et ouverte sur un port, le troisième du Liban, elle continue, comme par le passé, d'être entourée de jardins potagers, de bananiers et de citronniers. Et tandis que ses vieux quartiers gardent toujours leur charme médiéval, ses rues principales sont bordées de boutiques modernes ou s'accumulent toutes sortes de marchandises et de pâtisseries.

Jour 6 - Beyrouth - Baaleck - Aanjar
Les temples de Baalbeck peuvent à juste titre figurer parmi les merveilles du monde antique. Dominant la plaine de la Béqaa de leurs proportions gigantesques, ils sont l'aboutissement d'un projet impérial qui témoigne de la volonté de la richesse et de la puissance romaine. L'image inoubliable que l'on a de Baalbeck est celle des six colonnes de 22 mètres de haut qui restent du péristile du Grand Temple.

Aanjar, à 58 km de Beyrouth, se présente comme une excellente illustration de ce que pouvait être un grand centre commercial au cours de l'histoire. Située au pied de l'Anti-Liban, à proximité de l'une des principales sources du Litani, elle occupe une place privilégiée sur la carte routière de la Béqa' antique et médiévale. Fondée par le calife Walid Ier au début du VIIIe siècle, comportent une organisation très rigoureuse de l'espace semblable à celle des villes-palais de l'Antiquité. Elles constituent un témoignage unique sur l'urbanisme des Omeyades.

Vous voulez en savoir davantage- Décrire le Liban est chose vaine. Le Liban ne se décrit pas, il se vit. Prenez le temps. laissez-vous séduire par la cuisine; sirotez un verre d'arak, entrez dans un hamman pour vous détendre... Les gens ici sont chaleureux et bon nombre parle le français. Un petit détail avant de vous quitter... les gens n'aiment pas qu'on les photographie. Demandez avant de cliquer votre appareil.

 
 
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